C’est comme une maison. Dans un bâtiment historique classé, où les espaces et la façade existants ont été respectés. Le climat Lucie et Luke Meier ont défini leur concept pour les nouveaux magasins Jil Sander, d’abord à Tokyo, maintenant à Paris, c’est clair: «A travers des couches de subtilité, on veut créer des espaces où les gens se sentent bien».
Une idée qui court tout au long des deux projets, les différences d’exécution étant guidées par l’intention de toujours étant spécifique au site. Une vision qu’ils partagent avec le célèbre architecte britannique John Pawson, qui traduit cela approche en projets réverbérant les espaces, les bâtiments, les quartiers, les villes, les matériaux et l’artisanat, trouvé où les magasins sont créés. Le rez-de-chaussée du nouveau magasin Avenue Montaigne est une pièce arrondie, une entrée-galerie, un espace, avec un podium au milieu et des bancs le long des parois latérales. Tant à Pietra di Vicenza, que le sol, d’où ils s’élèvent. Une référence claire au cadre des appartements classiques du 8e arrondissement, où se trouve le magasin. La salle devient alternativement une scène d’expositions, de sources d’inspiration, introduction aux idées développées dans les collections que nous attendons à l’étage. Devant la porte, devant le podium, les murs courbes attirent les visiteurs vers un long couloir translucide d’escaliers, construits avec un mélange de frêne massif et plaqué. Ouvert pour recevoir un maximum de lumière du jour et augmenter la vue sur l’avenue Montaigne et sur l’intérieur cour, avec des miroirs placés en face des fenêtres pour multiplier les vues extérieures, le premier étage est divisé dans deux espaces.
Ils partagent le même sol en frêne à motifs chevrons: le premier avec des murs finis en plâtre avec Meubles en marbre et merisier Calacatta, le second avec murs en bois et armoires en merisier et s’affiche. Le magasin est grandiose et chaleureux à la fois. C’est un endroit à découvrir au fur et à mesure que vous ferait quand on rend visite à quelqu’un. Alors que la séquence des pièces devient de plus en plus intime, les matériaux deviennent plus tactiles – du galerie en pierre-entrée en frêne tendre qui traverse tout le premier étage, jusqu’aux dressings entièrement revêtus de bois. Les matériaux sont utilisés sous leur forme naturelle, permettant à la lumière du jour et au processus de vieillissement, de la vie et du temps, de jouer leur rôle. «La collaboration avec Lucie et Luke est toujours très naturelle et instinctive», explique l’architecte John Pawson. «Nous apprécions chacun les mêmes qualités d’espace et d’atmosphère et nous sommes animés par une compréhension correspondante de ce qui fait que les gens se sentent chez eux dans un endroit ».