Galeriste et collectionneur avant d’être couturier, Christian Dior voue une passion indéfectible à l’art. Ce lien sacré, perpétuellement renouvelé, incarne l’effervescence inventive qui fait battre le cœur du 30 Montaigne depuis ses débuts.
En écho à cet amour inconditionnel, la maison Dior est heureuse de soutenir l’exposition de Graciela Iturbide au Japon, à Kyoto du 12 avril au 11 mai 2025, dans le cadre du festival KYOTOGRAPHIE*. Née en 1942 à Mexico, Graciela Iturbide étudie, à partir de 1969, au Centre universitaire d’études cinématographiques de Mexico, où elle est influencée par le travail du célèbre photographe mexicain Manuel Álvarez Bravo, qui y enseigne. Elle est connue pour ses images en noir et blanc mettant en lumière les communautés locales, à l’instar des femmes zapotèques et des muxes qui partagent leurs traditions, leurs rituels et leurs fêtes populaires animées par la force des peuples autochtones du Mexique. En 1989, elle publie ainsi Juchitán de las mujeres, un livre qui illustre son engagement féministe.
Sa signature visuelle est immédiatement reconnaissable. Elle se révèle notamment au sein du reportage à Oaxaca présentant la collection Dior croisière 2018 et réalisé en collaboration avec la Directrice Artistique des lignes féminines de Dior, Maria Grazia Chiuri ; des clichés rassemblés dans l’ouvrage Her Dior (2021) qui annoncent le début d’un dialogue inventif fascinant. En 2023, à l’occasion du défilé Dior croisière 2024 au Mexique, Graciela Iturbide a capturé une série de portraits qui ont été dévoilés en couverture et dans les pages de l’édition mexicaine du magazine Vogue. Cette année, sa rétrospective pour le festival Kyotographie, retraçant six décennies de création, exprime sa compréhension du monde, son regard unique.