« L’inspiration du sillage de Dioriviera a surgi en Provence, au beau milieu d’un champ en contre-bas du domaine de la Colle Noire : le soleil du Sud, les roses de mai en fleurs, le souffle du vent tiède à travers les feuilles d’un figuier, majestueux, unique spectateur à mes côtés. Cet instant magique s’est figé en moi, à ce moment-là, une envie de parfum est née. Revenu à Paris, le temps de la création a commencé pour mettre en forme ce coup de foudre, donner des contours à cette silhouette olfactive, faire de cette idée mon premier parfum pour La Collection Privée. Dioriviera, c’est une signature étourdissante et radieuse. Elle a la beauté désinvolte de la modernité avec un sillage solaire qui traduit l’histoire d’amour de Christian Dior et de la Riviera. » Francis Kurkdjian, Directeur de la Création Parfum – Parfums Christian Dior
JARDIN DE LA COLLE NOIRE
Francis Kurkdjian, nommé en 2021 Directeur de la Création des Parfums Dior, va à la rencontre des partenaires producteursgrassois de la Maison Dior au moment des récoltes de rose. Le Château de La Colle Noire est à quelques pas de là, au loin, les paysages solaires de la Riviera. L’air est doux, tendre comme la caresse d’un printemps en Méditerranée. Le soleil tape et les odeurs flottent, dansent,inspirantes. Quelque chose va se passer…
RENDEZ-VOUS AVEC LE SUD
À l’heure de la récolte, plongée dans un tapis coloré de pétales ondulant dans le vent tiède. L’odeur des roses est irrésistible, addictive, ourlée, délicate. Le vent danse avec elles, porte tout, fait monter dans l’air leur odeur gourmande et charnelle, lesature. Mais, tenace et suave, une autre odeur s’immisce. Elle est conquérante et inattendue. Contrastée, enveloppante et caressante, amère et enivrante, elle est reconnaissable entre toutes. C’est l’odeur d’un figuier, majestueux, juste derrière lui. Celle de ses feuilles chauffées au soleil. Figue et Rose. Rose et Figue. Le duo se forme, évident et gracieux, solaire et sensuel. Une envie naît, sans but encore ni projet véritable. Tenace, cette envie va rester en lui. Comme l’empreinte d’un Sud qui va l’accompagner longtemps…
DIORIVIERA, PAS À PAS
Si l’inspiration vient du jardin, le travail de composition est à Paris. Un mouvement qui est comme inscrit dans l’histoire de cette Maison qui a vu Christian Dior aller et venir sans cesse entre un Sud régénérant et l’avenue Montaigne, son fief créatif. Christian Dior, le cœur en Provence et la tête à Paris a fait de ce double ancrage la matière même de son travail acharné, inspiré, précis, visionnaire et révolutionnaire.
Peu de temps après, Francis Kurkdjian est donc lui aussi de retour à Paris. L’envie devient obsession, comme une urgence àfaire de cette rencontre olfactive un nouveau sillage. Obsessionnel, intact, le duo fleur-fruit ressurgit. Figue et Rose. Rose et Figue. Le travail commence pour habiller ce pas de deux olfactif.
Et il faut bien des essais, bien des hésitations et des doutes pour arriver au point d’équilibre d’un parfum qui invite et enrobe. Il faut apprivoiser la matière première, orchestrer les ingrédients, choisir les qualités, moduler les effets. Et pas à pas, la conviction se forge celle d’un dialogue joyeux où les facettes vertes, florales et fruitées résonnent, où les notes chaudes et suaves s’articulent, se répondent.
RESPIRER, CRÉER
Dioriviera est ainsi né. Fruit d’un choc olfactif, d’un moment sensoriel fulgurant. D’une sorte de révélation de ce qu’est le Sud : une parenthèseenchantée qui a les couleurs de la fête et de l’amitié, des escapades le long des corniches et de la joie partagée.
C’est cette lumière sur les visages, ces rires et ces danses, la sensualité des corps chauffés au soleil que Francis Kurkdjian avoulu dans son sillage. Il a traduit en somme ce que venait chercher Christian Dior en Provence, sa terre de cœur, son refuge plein de sérénité. Une pause et une respiration, la beauté des jardins et la chaleur des rires comme autant de sources d’inspiration pour mieux repartir à Paris. Une certaine idée du bonheur.