Louis Vuitton et Rexhep Rexhepi présentent la LVRR-01 Chronographe à Sonnerie.
Après l’annonce du « Louis Vuitton Watch Prize for Independent Creatives » en début d’année, Louis Vuitton inaugure une nouvelle série de montres réalisées en collaboration avec des horlogers indépendants de renom. Premier garde-temps dévoilé dans le cadre de ce projet, la LVRR-01 Chronographe à Sonnerie est née du partenariat entre l’Atelier Akrivia et Louis Vuitton.
Fidèle à l’héritage des deux Maisons, la LVRR-01 est un garde-temps double face. Sa complication Chronographe à Sonnerie – exceptionnelle dans l’industrie horlogère – est animée par un mouvement tourbillon inédit entièrement développé par l’Atelier Akrivia et son fondateur Rexhep Rexhepi. Le boîtier est, quant à lui, une réinterprétation de la montre Tambour de Louis Vuitton.
Reflet de l’essence même de la LVRR-01, le cadran en verre saphir est rehaussé d’un logo unique. Au premier abord classique, la signature révèle sa sophistication aux regards les plus éclairés. Les initiales « LV » s’intègrent tout en subtilité à « AKRIVIA », marquant ainsi l’alliance de ces deux maisons. Une première dans l’histoire de l’horlogerie Louis Vuitton.
Louis Vuitton, Rexhep Rexhepi : un chemin commun
La LVRR-01 réunit deux Maisons animées d’une même passion malgré l’écart de temporalité, Louis Vuitton et l’Atelier Akrivia. Bien que plus de 150 ans séparent leur création, toutes deux partagent des valeurs communes, notamment leur vision du savoir-faire de leurs fondateurs, deux artisans visionnaires.
Né en 1821 dans un village proche de la frontière suisse, Louis Vuitton s’installe à Paris alors qu’il est adolescent. Il devient l’apprenti de l’un des malletiers les plus reconnus. Il se fait rapidement un nom dans ce domaine et séduit une clientèle prestigieuse, dont l’impératrice de France. En 1854, il crée son propre atelier éponyme. Son succès est tel qu’il s’installe dans des locaux plus vastes à Asnières, qui accueillent aujourd’hui encore l’atelier de confection des malles Louis Vuitton.
À en croire l’adage, l’histoire se répète mais ne se ressemble pas. Et pourtant… Rexhep Rexhepi quitte son Kosovo natal pour Genève à l’adolescence. Il devient apprenti dans un atelier de Haute Horlogerie alors qu’il est à peine âgé de 14 ans. Désireux d’imaginer des montres selon la plus grande tradition horlogère, il crée sa propre marque en 2012 : l’Atelier Akrivia.
Cette passion commune pour une mécanique de précision conduit à la création de la LVRR-01; un projet qui s’inscrit parfaitement dans la lignée du « Louis Vuitton Watch Prize for Independent Creatives ».
L’association de complications historiques
La LVRR-01 se veut une réflexion absolue sur le temps. Chronomètre de précision équipé d’un régulateur à tourbillon pour indiquer l’heure actuelle, il comporte aussi un instrument de mesure du temps doté d’un mécanisme de sonnerie qui marque les minutes – une première dans l’industrie horlogère.
Ces complications sont abritées dans un boîtier platine à double face, symbole de la coopération qui a présidé au développement de la LVRR-01. Les cadrans deviennent ainsi une allégorie de l’identité des deux Maisons : l’un ultra-moderne en saphir fumé côté face, l’autre en émail grand feu blanc côté fond.
Les complications font également écho à l’héritage de Louis Vuitton et de Rexhep Rexhepi. Le tout premier garde-temps réalisé par l’Atelier Akrivia, l’AK-01, intégrait à la fois un chronographe et un tourbillon, tandis que la Tambour LV277, première complication de Haute Horlogerie de la Maison comportait également un chronographe.
Repousser les limites de la Haute Horlogerie
La LVRR-01 abrite un tout nouveau calibre entièrement développé par Rexhep Rexhepi. Fidèle à ses codes esthétiques, le mouvement s’inscrit dans la plus pure tradition horlogère ; qui se traduit par les décorations appliquées à la main et les composants du chronographe finement ouvragés.
L’exceptionnel mouvement double face de la LVRR-01 a requis une approche audacieuse. Contrairement aux mouvements traditionnels, le calibre de la LVRR-01 est inversé : les mécanismes du chronographe et de la sonnerie sont donc visibles à l’avant, et non plus à l’arrière. Leur splendide architecture et leur élégante décoration captivent ainsi le regard lorsque la montre est au poignet.
Le cadran translucide en saphir fumé révèle les finitions raffinées des composants. Chacun d’entre eux a été décoré à la main selon les techniques traditionnelles telles que l’anglage et le poli bloqué.
Le tourbillon est mis à l’honneur à six heures. Conçue par Rexhep Rexhepi dans le strict respect de l’histoire horlogère, la cage effectue une révolution toutes les cinq minutes et non plus toutes les soixante secondes, comme les tourbillons conventionnels. La cage abrite un balancier doté de deux larges bras et de huit vis de réglage inspirées des chronomètres marins.
Le mouvement se distingue par le chronographe à sonnerie, une double complication intégrée de manière inédite dans une montre-bracelet. Bien qu’ayant connu des précédents dans l’histoire des montres de poche, l’association d’un chronographe à un mécanisme de sonnerie est exceptionnelle dans l’univers de l’horlogerie moderne.
Les fonctions – démarrage, arrêt et réinitialisation – du chronographe sont contrôlées par le poussoir à deux heures. Cette montre est également dotée d’une sonnerie claire et musicale pour chaque minute passée, générée par un marteau en acier poli bloqué frappant un timbre monobloc en acier trempé et développé par l’Atelier Akrivia.
L’intégration des deux complications – le chronographe et la sonnerie – en plus du tourbillon relève d’une véritable prouesse d’exécution. Ces systèmes doivent, en effet, fonctionner en parfaite symbiose tout en bénéficiant d’une énergie suffisante.
Rexhep Rexhepi a fait preuve d’un remarquable esprit de concision lors du développement du double barillet : l’un pour le mouvement et le chronographe, l’autre pour la sonnerie. Mais avec une touche d’originalité ! L’approche traditionnelle aurait consisté à séparer les barillets afin de leur assurer un fonctionnement indépendant. Dans la construction imaginée, le second barillet est lié au train de rouage d’une manière particulière.
Une fois le chronographe activé et le mobile central libéré par le marteau, la rotation du second barillet n’est plus bloquée. L’énergie transmise à l’engrenage principal (lorsque le mécanisme du chronographe à sonnerie est activé) permet le fonctionnement optimal des complications, sans interférence sur le mouvement.
Le ballet mécanique à l’origine de la sonnerie est visible à travers le cadran en saphir. La sonnerie et le second barillet sont reliés à un échappement secondaire doté d’une ancre garnie de rubis.
Cet échappement, qui libère l’énergie du second barillet par cycle, assure précision et régularité au mécanisme sonore.
Un boîtier iconique revisité
L’association des identités de Louis Vuitton et de l’Atelier Akrivia se poursuit avec le boîtier en platine. Le boîtier Tambour, véritable signature de Louis Vuitton se réinvente ainsi dans une version classique emblématique des codes stylistiques de Rexhep Rexhepi. Cette variation épurée de l’iconique forme de la Tambour met à l’honneur une lunette étagée ainsi que des cornes sculptées avec élégance évoquant les montres-bracelets portées dans les années 1950.
Façonnés à la main dans le style de l’Atelier Akrivia, la couronne et le poussoir du chronographe affichent tous deux une forme heptagonale inspirée des montres Louis Vuitton. Ces deux éléments, dont les arêtes sont chanfreinées comme les pièces du mouvement, sont ornés d’un martelage réalisé à la main, une technique signature de Rexhep Rexhepi.
Le boîtier est réalisé par l’Atelier Akrivia sous la supervision de Jean-Pierre Hagmann, maître boîtier de renom, travaillant désormais aux côtés de Rexhep Rexhepi.
Le regard pointu de Jean-Pierre Hagmann, affiné au fil de décennies d’expérience, confère au boîtier, perfection de la forme et des détails. Le discret poinçon « JHP », sceau de cet artisan prodige, est gravé sur la corne inférieure droite de la montre.
Dernière référence aussi élégante que discrète au voyage commun des deux Maisons, l’inscription « Louis cruises with Rexhep » gravée à la main sur le fond de boîte célèbre cette rencontre unique.
Les multiples facettes du temps
Les codes esthétiques distinctifs de Rexhep Rexhepi et Louis Vuitton affirment leur singularité sur les deux cadrans, dans un ensemble parfaitement cohérent.
À l’avant, les lignes épurées se parent de détails somptueux pour un résultat moderne, à l’image de Louis Vuitton. Le disque en saphir fumé arbore le secteur des minutes métallisé doré rappelant les Chronomètres Contemporains de Rexhep Rexhepi (RRCC I & II).
Le cadran est rehaussé de six cubes d’or habillés d’émail plique-à-jour translucide de couleur miel, une technique empruntée à celle des vitraux. Le motif cubique évoque l’affichage à heures sautantes de la Spin Time, l’une des complications brevetées de Louis Vuitton. Par ailleurs, les éléments en or du cadran font subtilement écho à la surpiqûre dorée emblématique des articles de maroquinerie de Louis Vuitton.
Dans un jeu de contrastes, le cadran côté fond en émail grand feu blanc arbore un design classique, en hommage aux instruments de mesure traditionnels. Il a été dessiné par Rexhep Rexhepi et façonné par Nicolas Doublel, émailleur au sein de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. Inspiré des montres de poche chronographes du XIXe siècle, le cadran se pare d’un double chemin de fer en émail, l’un pour les heures, l’autre pour les minutes. Les connaisseurs ne manqueront pas de remarquer le clin d’œil au design de la toute première montre-bracelet fabriquée par Louis Vuitton en 1988.
Le cadran est divisé horizontalement par le nom des deux Maisons, en signe de la collaboration qui confère à la montre son style. Si la base en or blanc du cadran a été produite par l’Atelier Akrivia, l’émaillage a été réalisé par Nicolas Doublel dans les ateliers de La Fabrique du Temps Louis Vuitton.
Une malle singulière, pour une montre unique
La LVRR-01 Chronographe à Sonnerie est présentée dans une malle traditionnelle Louis Vuitton résolument unique.
Produite spécifiquement pour chaque exemplaire de la montre LVRR-01, la malle est parée d’un motif peint à la main inspiré du double chemin de fer ornant le cadran en émail ainsi que du logo « AKRIVLIA » et du numéro de série limitée du garde-temps.
Touche finale en hommage aux artisans de la LVRR-01, les signatures de Rexhep Rexhepi, Jean-Pierre Hagmann et Nicolas Doublel sont reproduites dans l’écrin.