Pour Jean Dinh Van les idées surgissaient comme des accidents créatifs et il trouvait dans les objets du quotidien une forme de noblesse qui s’imposait à lui. C’est ainsi qu’en 1972 naquit le pendentif lame de rasoir.
« Conçus, en hommage à la célèbre lame Gillette©, ces pendentifs en lame de rasoir érigent cet accessoire viril au rang de talisman précieux, sublimé par l’or.» Bérénice Geoffroy-Schneiter Dinh van – Edition Assouline (2015)
UNE HISTOIRE TAILLÉE DANS L’OR
C’est en souvenir de son père qu’il observait se préparer le matin que Jean Dinh Van décide de détourner cet objet du quotidien. Il ciselle son motif à même l’or, en aiguise les lignes et affute sa silhouette de l’intérieur pour aboutir à une forme légère, articulée autour du vide.
Clin d’œil à l’esthétique punk, ce pendentif à la fois contemporain et subversif devient très vite une curiosité virale que la jet-set–notamment Jean-Paul Belmondo – s’arrache. Transgressif, il signe la remise en question des codes bourgeois et devient un fait d’armes dans l’univers classique de la joaillerie.
UNE ICÔNE À MÊME LA PEAU
La maison dinh van réédite ce motif iconique en or jaune dans sa version originelle et son plus grand modèle. Cette réédition est également l’occasion de proposer la lame de rasoir en petit modèle et moyen modèle en or jaune sur bracelet sur cordon. L’ensemble de ces modèles peuvent aussi bien être portés en pendentifs sur chaîne dinh van à section carrée.
Pièce vendue uniquement dans la boutique Dinh van, Rue de Rennes à Paris, jusqu’au 22 avril 2023.