Un défilé à succès signé Saint Laurent, consacré au vêtement comme forme de discours, a inauguré lundi une Fashion Week parisienne très attendue, qui devrait souligner les grands changements en cours au sommet des maisons de luxe.
La semaine de la mode féminine printemps-été 2026 a débuté avec le Français Victor Weinsanto, qui a présenté la drag queen Nicky Doll pour sa collection corsetée, inspirée du faste et du style du château de Versailles.
La jeune créatrice belge Julie Kegels avait la chanteuse espagnole Rosalia au premier rang pour son premier défilé en début d’après-midi. Les mannequins ont franchi la porte d’un appartement pour défiler sur le podium du quartier huppé de Passy, à Paris.
La journée s’est clôturée par une production Saint Laurent à succès place du Trocadéro, face à la tour Eiffel, où les mannequins, vêtus de vestes en cuir noir ou de tissus fluides et audacieux, ont défilé entre des parterres d’hortensias blancs disposés en forme de logo de la marque.
Le directeur artistique Anthony Vaccarello avait à l’esprit la polarisation croissante des politiques dans de nombreux pays lorsqu’il a soutenu que les vêtements de luxe, au lieu d’être un symbole d’inégalité des revenus, pourraient être un langage d’échange.

