AVENUE MONTAIGNE
L’HISTOIRE
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Avenue Montaigne,
Une avenue qui fait rêver, peu d’endroits au monde bénéficient d’une telle histoire et d’une telle concentration des plus grandes Maisons du luxe.
Située entre le Rond-point des Champs-Élysées et la Seine, d’une longueur de 615 m et 33 m de largeur elle s’agrémente de jardinets entourés de grille à pointe d’or.
Voulue par les plus grands de ce monde, de Napoléon à Christian Dior… Elle fut désirée et désirable.
Chaque regard sur l’Avenue Montaigne inspire l’élégance et l’évolution de Paris.
1672
ALLÉE DES GOURDES
Loin de l’avenue d’aujourd’hui, en 1672, les plans de Paris mentionnent une très rustique « allée des Gourdes », dans un terrain appartenant aux dames de la Visitation-Sainte-Marie.
Là où les jardiniers surveillent leurs citrouilles et autres cucurbitacées. Elle fut appellée aussi « allée des Soupirs » en 1720 et « avenue Verte » en 1750.
1770
ALLÉE DES VEUVES
Un siècle plus tard, l’endroit se raffine avec la plantation de plusieurs rangées d’ormes sur ordre du Marquis de Marigny.
Il fait si bon se promener qu’on lui donne même un surnom plus coquin : « allée des Veuves » en allusion aux dames esseulées qui y déambulent, à la recherche d’un compagnon..
Et c’est au pied d’un de ces ormes, que fut enfouie une grande partie des bijoux de la couronne dérobés au garde meubles en septembre 1792.
1840
LE BAL MABILLE
49 -53 Avenue Montaigne
Le bal Mabille, véritable haut lieu des mondanités cannailles et berceaux du French Cancan.
Ouvre en 1940, aux numéros 49 à 53 (actuellement les boutiques Akris et Bonpoint) par un dénommé Mabille, il n’en coûtait que 50 centimes pour danser sous des milliers de globes de gaz, la polka, la mazurka, le cancan ou le quadrille des lanciers.
Dans un jardin arboré de bosquets, de grottes et d’un décor composé d’un merveilleux kiosque à musique de style chinois avec palmiers de bronze, feuillage de zinc et fruits de verre coloré.
C’est ici entre autres que la reine Pomaré, le Duc de Montpensier, la Mogador, les fils de Louis-Phillipe et le Duc d’Aumale se déchaînent.
Visé par des obus pendant la guerre franco-prussienne de 1970, Le Bal Mabille, s’éteint peu après l’Empire, en 1875.
1850
AVENUE MONTAIGNE
Ce n’est qu’en 1850, à l’aube du Second Empire, qu’on donne à cette avenue promise à un riche avenir le nom d’un des plus grands écrivains français, l’auteur des Essais, Michel de Montaigne !
1855
PALAIS DES BEAURS ARTS
7 Avenue Montaigne
C’est au numéro 7 de l’avenue, que fut construit pour l’exposition universelle de 1855, le palais des Beaux Arts de style Renaissance par l‘architecte Hector Lefuel.
Ce qui attira l’aristocratie, à la construction de somptueux hôtels particuliers sur l’avenue.
Le Palais avait pour voccation d’exposer 4 979 œuvres de 2 176 artistes (de 28 nations) dont 1 072 artistes français.
Juste à coté, afin d’exposer une quarantaine de ces tableaux dont l’Atelier du peintre, Gustave Courbet fit construire le Pavillon du Réalisme.
1860
MAISON POMPÉIENNE
16 -18 Avenue Montaigne
Au numéro 18 de l’avenue Montaigne, s’elevait l’un des plus curieux hôtels particuliers de la capitale.
Baptisée Maison Pompéienne, elle fut commandée par le prince Napoléon, sur l’emplacement du pavillon des beaux-arts de 1855, en l’honneur de l’actrice Rachel Félix dont il était épris.
Réalisée par l’architecte Alfred Normand qui venait de passer cinq années à faire des relevés de monuments antiques à Rome.
Lors de l’inauguration le 14 février 1860, c’est l’émerveillement général, Atrium, sol de mosaique, fresque... on se croyait transporté dans une demeure de l’Antiquité italienne !
Mais Rachel s’éteint en 1858, avant même l’achèvement de la maison.
Vendue en 1866 au comte de Quinsonnas, elle fut finalement abandonnée et tomba en ruine, la maison pompéienne fut démolie en 1892 par son nouveau propriétaire, le richissime Jules Porgès.
1860
L’ORIGINE DES GRILLES
Le 11 septembre 1860, un décret Impérial établit une zone non édifiable de 3 mètres de largeur situées dans la zone du rond-point des Champs-Élysées et l’installation de jardinets enclos par une grille en fer.
Les autres propriétaires s’empressèrent de partager cette bonne idée, donnant ainsi sa physionomie à l’avenue Montaigne.
1883
HÔTEL DE DURFORT
9 Avenue Montaigne
L’hôtel de Durfort, existant à ce jour, fut construit en 1883, par la Comtesse de Durfort (1876-1962), petite-nièce du Vicomte de Chateaubriand.
Il est aujourd’hui l’un des plus beaux hôtels particuliers de l’avenue.
1884
HÔTEL DE LESSEPS – PAVILLON MAURESQUE
11 et 22 Avenue Montaigne
Ferdinand de Lesseps, (1805-1894) surnommé « le Grand Français », visionnaire et promoteur des canaux de Suez et de Panama.
L’homme des paris fous, des projets pharaoniques, lorsqu’il ne rêvait pas d’Égypte et de forêt tropicales, avait un port d’attache tout trouvé : Avenue Montaigne.
Il vécut longtemps dans son l’hôtel particulier du numéro 11 (Hotel de Lesseps), à quelques encablures du Théâtre des Champs-Élysées.
Son hall, fut l’un des plus grands des maisons modernes de Paris (elle fut la résidence en 1953 de la Comtesse de Villiers-Terrage).
Mais sa garçonnière, son petit chef-d’œuvre se situait de l’autre côté de la chaussée, au numéro 22 : un Pavillon Mauresque, dans lequel il accueillit de nombreuses personnalités.
Parmi elles, le souverain Algérien Abd-el-Kader, avant d’être transformé en 1947, en cabaret oriental puis démoli.
1987
LE BAZAR DE LA CHARITÉ
23 Rue Jean-Goujon
À quelques pas de l’avenue Montaigne, la rue Jean Goujon vécue l’un des épisodes les plus tragiques de Paris, l’incendie du Bazar de la Charité.
Le 4 mai 1897, lors d’une vente de bienfaisance organisée par l’aristocratie catholique de la Belle Époque.
Durant la projection d’un film (innovation pour l’époque), dans une petite salle eu lieu un court-circuit. Qui en quelques minutes mis le bazar en proie aux flammes.
« L’histoire dit que les messieurs, peu galants, donnèrent des coups de canne pour pouvoir sortir plus vite… »
Une fois l’incendie éteint, le bilan fut lourd : 124 morts, dont la Duchesse d’Alençon, soeur de l’Impératrice Sissi.
Dès 1898, sur l’emplacement même de l’incendie est édifié une chapelle expiatoire dédiée aux victimes de l’incendie, la chapelle Notre-Dame-de-Consolation réalisée par architecte Albert Guilbert.
1891
JEANNE PAQUIN
Jeanne Paquin, née Jeanne Beckers en 1869, fut considérée comme la véritable fondatrice de la mode moderne malgré ne jamais avoir eu de boutique sur l’avenue.
Ses innovations seront reprises et développées par ses successeurs et elle sera la première femme star de la discipline, avant Jeanne Lanvin, Gabrielle Chanel ou Elsa Shiaparelli.
Responsable de la mode à l’Exposition universelle de 1900 à Paris et protectrice de l’avenue Montaigne, elle s’y trouve immortalisée dans un panneau de mosaïque scellé dans la chaussée à l’angle de la rue François 1er (au pied de la boutique Paco Rabanne à ce jour) au coté de ceux des soeurs Callot, de Paul Poiret et de Madeleine Vionnet.
1891
HÔTEL PORGÈS
16 -18 Avenue Montaigne
Jules Porgès (1838-1921), diamantaire, fit l’acquisition en 1892 de la Maison pompéïenne afin d’abattre le tout pour construire un vaste et majestueux hôtel particulier par l‘architecte Ernest Sanson, en vogue chez les vieilles familles aristocratiques comme chez les nouvelles fortunes.
La construction revint à la somme de 4 millions de francs, à l’intérieur, les volumes et les décors (boiseries, cheminées, marbre) offrent un cadre de vie luxueux, propice à organiser de somptueuses réceptions, parmi les plus belles à Paris.
En 1899, il ira encore plus loin dans ses ambitions architecturales avec la construction d’un immense château à Rochefort-en-Yvelines.
L’hôtel Porgès fut vendu après la mort de Mme Porgès en 1937. Pendant l’occupation, les Allemands y installèrent dans le jardin un fabuleux blockhaus qui fut guère moins haut que l’hôtel lui-même.
Dans les années 1960, l’hôtel particulier fut rasé et remplacé par un immeuble moderne, qui abrite aujoud’hui les boutiques Giorgio Armani et Bottega Veneta.
1895
HÔTEL DE DAMPIERRE
7 Avenue Montaigne
Le baron de Dampierre construit en 1895 sont hôtel particulier au numéro 7 de l’avenue Montaigne, (encore existant à ce jour).
Il abrita la clinique orthopédique du Dr François Calot (1861-1944), spécialisée dans le traitement du mal de Pott.
1910
HÔTEL DE SAINT-VALLIER
28 Avenue Montaigne
Construit en 1910, l’hôtel particulier De Saint-Villier (modernisé et dénaturé, aujourd’hui) au numéro 28.
Sur l’emplacement, en 1857 de la résidence de la Comtesse de Castiglione « la plus belle femme du monde ». En pleine nuit du 6 avril, l’Empereur Napoléon III qui quitta le domicile de la Comtesse, d’une liaison pas vraiment secrète, fut victime d’une tentative d’attentat.
1913
HÔTEL PLAZA ATHÉNÉE – THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
25 Avenue Montagine – 15 Avenue Montaigne
En 1913, le théâtre des Champs-Élysées et l’hôtel Plaza Athénée s’apprêtent à ouvrir respectivement le et le .
En 1911, l’hôtelier Jules Cadillat décide de la construction de l’hôtel Plaza, dessiné par l’architecte Charles Lefebvre dans un style architectural du Paris haussmannien. Mais l’ouverture fut repoussée au 20 avril, car la marque Plaza n’ayant pas été déposée, un concurrent attaque l’hôtel pour similitude de nom.
Hémile Armbruster, directeur général de l’époque décide alors d’apposer le nom « Athénée » à celui de « Plaza ».
Le Plaza Athénée est créé et l’hôtel peut donc ouvrir ses portes avec sa couleur « rouge » emblématique, qui se décline jusqu’aux géraniums des fenêtres !
Il devient un rendez-vous obligé de la bonne société et des célébrités de passage, de Elizabeth Taylor à Marlène Dietrich et du plus célèbre couturier de l’avenue, Monsieur Christian Dior.
Le Théâtre des Champs-Élysées ouvrit le 31 mars au 15 avenue Montaigne (emplacement du vaste Hôtel de Lilliers où résida le Roi George V de Hanovre en 1866, où il y mourut en 1878) grâce au dynamisme de Gabriel Astruc (1864-1938), homme de presse et organisateur de concerts.
Il souhaite édifier un grand théâtre moderne et fait appel à des artistes connus : l’architecte Van De Velde et Auguste Perret, qui conçoit la structure et la façade en béton armé.
La décoration de style Art Déco, est réalisée par les plus grands artistes de l’époque : les peintres et décorateurs Maurice Denis, Édouard Vuillard, Henri Lebasque, Jacqueline Marval, Ker-Xavier Roussel, Baguès et le sculpteur Antoine Bourdelle.
Il abrite trois salles : le Théâtre, la Comédie et le Studio.
Le théâtre fut créateur d’événement exceptionnel pendant toute la saison : dont le représentation mémorable et controversé du 29 juin, le Sacre du Printemps de Stravinsky.
Et en octobre 1925, pour la première fois à Paris, Joséphine Baker.
1917
MATA-HARI
La plus célèbre espionne de tous les temps, la belle Hollandaise à l’existence romanesque, a un lien tout particulier avec l’avenue Montaigne.
C’est en effet devant l’Hôtel Plaza Athénée que Mata-Hari est arrêtée le 12 février 1917 pour divulgation de secrets militaires.
Celle qui avait été la plus grande courtisane de la Belle Époque, qui se faisait passer pour une princesse indienne initiée aux danses érotiques de Shiva, ne réussira pas à convaincre ses accusateurs de sa bonne foi.
Le 15 octobre 1917, Margaretha Zelle (Mata-Hari) succombe sous les balles. Avec un courage peu commun, elle refuse le bandeau et regarde les soldats dans les yeux et avec une tenue inattendue: elle porte une robe gris perle, un chapeau et des gants.
L’élégance jusqu’au bout !
1922
MADELEINE VIONNET
9 Avenue Montaigne
Une enfance dans le Loiret et une expérience de lingère à Londres : qui aurait cru que Madeleine Vionnet, née en 1876, donnerait naissance à la Maison de Couture la plus célèbre de l’entre-deux-guerres ?
C’est pourtant ce qui s’est produit grâce à son génie, reconnu dès son passage chez les sœurs Callot en 1901. Encensée comme la grande dame de la coupe en biais, elle introduit aussi dans la mode féminine des plissés iné-galables, que porteront Greta Garbo ou Marlene Dietrich.
En 1922, elle déménage de la rue de Rivoli au numéro 50, de l’avenue Montaigne dans l’hôtel de la Comtesse Lariboisière construit en 1910. Qui abrite aujourd’hui les boutiques Chloé, Ralph Lauren et Barbara Bui.
Au milieu des années 1930, 850 ouvrières se répartissent les 28 ateliers des 8 étages ! Elle ferme sa Maison en 1939, à la veille de la guerre et ne réouvrira plus.
Tout comme les soeurs Callot, Paul Poiret et Madeleine Vionnet elle s‘immortalise Avenue Montaigne dans un panneau de mosaique (Au n° 34).
1925
PAUL POIRET
1 Rond-Point des Champs-Élysées
Mais sa fin sera tout aussi brutale et mélancolique que son ascension fut rapide et grandiose: il fut ruiné en 1929 et doit vendre sa Maison.
1928
LES SOEURS CALLOT
41 Avenue Montaigne
De la Maison Callot sœurs, il ne reste pas grand-chose dans la mémoire collective mais au moins un témoignage matériel: la superbe porte Art déco du n°41, avec ses spirales et ses chevrons, qui ouvrait sur les ateliers.
Dans les trois premières décennies du xxe siècle, c’était le point de ralliement des élégantes fortunées. Madeleine Vionnet y apprit le métier et aimait à dire que sans les sœurs Callot, elle n’aurait pas produit des Rolls-Royce mais aurait continué à faire des Ford…
La fratrie (quatre sœurs) osait des rapprochements inattendus, utilisant par exemple des éléments en verre et en métal (comme des sequins mais aussi du fil d’or et d’argent), remettant à l’honneur la taille haute de l’époque Directoire ou puisant dans un répertoire exotique.
Comme pour beaucoup d’autres Maisons de Couture, la guerre fut fatale et elle disparut discrètement du panorama parisien dans les années 1950…
1936
LE RELAIS PLAZA
21 Avenue Montaigne
1946
CHRISTIAN DIOR
30 Avenue Montaigne
Christian Dior sans doute le couturier dont les liens avec l’avenue sont les plus forts et celui dont le nom s’est le mieux diffusé à l’échelle planétaire, parfait ambassadeur de l’avenue Montaigne.
Après avoir démarré avec une galerie d’art avec l’aide de Jacques Bonjean et Pierre Colle, où il fut l’un des premiers à exposer Dali et Giacometti.
Il convainc en 1946, l’industriel Marcel Boussac de financer sa Maison de Couture.
Le 16 décembre, il s’installe dans l’hôtel particulier de Million d’Ailly de Verneuil au 30, Avenue Montaigne.
Construit entre 1865 et 1868 pour la veuve d’Alexandre Colonna Walewski, fis naturel de Napoléon Ier, née Maria Anna Catherine Clarissa Cassandra Ricci (1823-1912).
Il appartiendra ensuite à Maurice Louis Alfred Millon d’Ailly de Verneuil, (syndic de la Compagnie des agents de change) puis en 1910 à Mme Boselli. Et à partir de 1939, l’hôtel est la propriété des familles Villoutreys et Brossard qui le louent à la maison de chapeaux Coralie Couture.
1947
LE NEW LOOK DE CHRISTIAN DIOR
30 Avenue Montaigne
Le 12 janvier 1947, sonne comme une révolution qui se répandra comme une traînée de poudre en Amérique et dans le monde.
A peine deux mois après la remise des clés de l’hôtel particulier du 30 avenue Montaigne,
Les collections Printemps-Été sont présentées dans les salons décorés par Victor Grandpierre, devant les femmes les plus fortunées et influentes de cette époque.
Deux lignes font fureur, Corolle et Huit, ainsi que la veste Bar (qui tire son nom du Bar du Plaza Athénée) symbolisent une femme-fleur épanouie et soucieuse d’oublier les privations de la guerre.
Le succès extraordinaire et instantané de ce New Look fera, du jour au lendemain, de Christian Dior une star internationale.
1960
HARRY WINSTON
29 Avenue Montaigne
Surnommé The King of Diamonds le joaillier new-yorkais Harry Winston, acquis en 1960 ( après un rapide passage en 1957 avenue de l’Opéra), l’hôtel Schlumberger au 29 Avenue Montaigne, mitoyen de l’hôtel Plaza Athénée.
Édifié dans les années 1870 par Gustave Schlumberger (1844-1929), membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Il trouva avenue Montaigne un écrin à l’image des pierres rarissimes et parures d’exception qu’il réalise, entre les luxueuses demeures, les Maisons de Couture et une clientèle internationale.
1968
VALENTINO
42 Avenue Montaigne
En plein mai 68, alors que les investisseurs du monde entier effrayés par les événements, ne pensent qu’à quitter Paris. Valentino ouvre sa boutique au numéro 42 de l’avenue Montaigne.
Il connaissait le quartier pour avoir travaillé précédemment chez Jean Dessès, au rond-point des Champs-Élysées.
En avril 1975, c’est tout près de là, dans les salons de l’hôtel George V, qu’il présente sa collection de prêt-à-porter automne-hiver. une véritable audace quand on sait, qu’à l’époque, le milieu de la mode parisienne regarde encore de haut les créateurs transalpins.
Si Valentino symbolise l’essence de l’élégance italienne, il a noué avec Paris une relation toute particulière, réussissant à s’y imposer dans le cénacle des très grands couturiers.
1971
LE COMITÉ MONTAIGNE
1987
JUMELAGE MADISON AVENUE
L’avenue Montaigne étant devenue un peu la quintessence du goût français, il était naturel qu’elle entretienne des relations privilégiées avec des homologues dans d’autres pays.
Le 19 juin 1987, avec l’initiative du Comité Montaigne elle entreprend un rapprochement avec sa jumelle New-Yorkaise, Madison Avenue.
1989
JUMELAGE GINZA – TOKYO
En 1989, le Comité Montaigne franchit de nouvelles frontières et se rapproche du Japon et de la rue la plus élégante de Tokyo, Ginza Street.
1992
DÉCES DE MARLENE DIETRICH
12 Avenue Montaigne
Actrice de légende, Marlene Dietrich, (surnomée « L’Ange bleu » ou la « Vénus Blonde ») née Marie Magdalene Dietrich le 27 décembre 1901 en Allemagne.
Elle décéde le 6 mai 1992, dans son appartement du 12 avenue Montaigne, après y avoir vécu recluse les quinze dernières années de sa vie, refusant toute apparition publique.
Lancée par le film L’Ange bleu de Josef von Sternberg, elle est repérée par le studio Paramount et poursuit sa carrière à Hollywood.
Femme engagée contre le nazisme dès 1930, elle devient citoyenne Américaine en juin 1939 afin de rompre peu à peu ces liens d’attachement avec l’Allemagne.
S’habillant chez les plus grands couturiers français notamment Dior, Chanel ou Hermès, elle marque, encore aujoud’hui par son style et son élégance.
1998
JUMELAGE SAKAE-MACHI – NAGOYA
En 1998, le Comité Montaigne renfoce ces liens avec l’Asie en signant un jumelage avec le quartier de Sakae-Machi à Nagoya (Japon).
2002
ARTCURIAL
7 Rond-Point des Champs-Elysées
Crée en juin 1975, la galerie d’art Artcurial située au 9 avenue Matignon, n’exerçait que l’activité de galerie d’art, de librairie spécialisée et de maison d’édition.
C’est en 2002 que Nicolas Orlowski, en association avec la famille Dassault, rachète la galerie Artcurial à la société L’Oréal pour en faire une maison de vente aux enchères spécialisée dans l’art et les antiquités internationales.
Et s’installe dans l’ancien hôtel d’Espeyran construit en 1888 par les architectes Louis et Henri Parent pour Félicie Durand, veuve de Frédéric Sabatier d’Espeyran, au 7, rond-point des Champs-Élysées.
Acquise en 1952 par Marcel Dassault (1892-1986) fondateur du groupe Aéronotique Dassault, à la famille Sabatier d’Espeyran. (aujourd’hui hôtel Marcel-Dassault)
2008
JUMELAGE AVENUE LOUISE – BRUXELLES
En 2008, le Comité Montaigne se rapproche de la Belgique en scellant un pacte d’amitié avec l’avenue Louise à Bruxelles.
De nombreuses actions sont régulièrement entreprises entre les deux Comités comme la mise en place des Vendanges Louise en alternance avec celle de Montaigne.
2009
VOGUE FASHION NIGHT
Évènement lancé le 10 septembre 2009, à l’initiative d’Anna Wintour (rédactrice en chef du VOGUE US), la première édition eu lieu Avenue Montaigne, jusqu’en 2011.
Cette soirée du magazine VOGUE offre l’occasion aux amoureux de la mode de faire du shopping dans une ambiance festive, dans chacune des villes du monde.
2012
NOUVELLE BOUTIQUE CHANEL
51 Avenue Montaigne
Historiquement ancrée du côté de la rue Cambon, la Maison Chanel renforce sa présence au 51, Avenue Montaigne, où elle occupe déjà le n°42 (en face).
Inauguré le 6 mars 2012, c’est un nouveau vaisseau-amiral de 600 mètres carrés dessiné par Peter Marino, mélant audacieusement l’élégance des codes de la Maison et l’installation d’œuvres d’art contemporain.
En 1953, cette adresse fut la résidence de John Audley, homme de goût et ami d’Oscar Wildz qui courait les antiquaires à la recherche des pièces les plus fastueuses, pour recevoir le tout Paris (assiettes de jade, nappe tressées de fils d’or, rince-doigts en améthyste et services à café en or massif).
En 1956, elle fut la boutique et salon Charles of the ritz, groupe Américain de cosmétiques et parfums, distributeur exclusif des parfums Dior au États-Unis et propriétaire des parfums et cosmétiques Yves Saint Laurent, en 1962. Fusionnée avec la Maison Lanvin en 1964, elle devint l’actionnaire majoritaire en 1965, de la Maison de Couture Yves saint Laurent.
2014
JUMELAGE KÖNIGSALLE – DÜSSELDORF
Dernier jumelage en date, le 5 Juin 2014, le Comité Montaigne part à la conquête de l’Allemagne en se rapprochant de la Königsallee.
Avenue emblématique de Düsseldorf et considérée comme le lieu le plus élégant d’Allemagne pour faire son shopping, ce jumelage a permis de créer des liens étroits entre les deux pays.
2019
DÉCES DE LEE RADZIWILL
49 Avenue Montaigne
Caroline Lee Bouvier dite Lee Radziwill, personnalité mondaine américaine et véritable « fashionista », elle vécue de nombreuses années dans un appartement au 6 ème étage du 49 avenue Montaigne.
Née le 3 mars 1933 à New York, elle décéde le 15 février 2019 à l’âge de 85 ans.
Malgré une carrière, sans succès, au cinéma et en décoration intérieur, elle connaitra une notoriété par l’intermédiaire de sa soeur cadette Jacqueline Kennedy Onassis (Première dame des États-Unis de 1961 à 1963).
Qui fut sa grande rivale, tant sur le plan du style que dans la compétition amoureuse.
Le beau attirant le beau, Lee Radziwill fut l’une des plus sublimes ambassadrices de l’avenue Montaigne.
2021
JEAN IMBERT AU PLAZA ATHÉNÉE – OUVERTURE DE GIGI PARIS
25 Avenue Montaigne – 15 Avenue Montaigne
2021, année de nouveauté dans le secteur de la gastronomie.
Avec l’arrivée du Chef Jean Imbert au cuisine des restaurants du Plaza Athénée après une collaboration de 20 ans avec le Chef Alain Ducasse.
De la table gastronomique, au Relais Plaza ainsi que de la cour jardin, le Plaza Athénée offre une véritable mutation.
L’avenue Montaigne nous offre également un vent de dolce vita, dans une ambiance festive et italienne.
Avec l’arrivée par le groupe Paris Society, de l’incontournable adresse de St Tropez et des stations de ski françaises, GIGI, dans un décor signé par l’architecte Hugo Toro.
2022
VENT DE NOUVEAUTÉ
25 Avenue Montaigne – 15 Avenue Montaigne
L’avenue Montaigne ne cesse de s’offrir une nouvelle histoire.
Ce début d’année 2022, fût marquée par la renaissance de l’adresse mythique du 30 Avenue Montaigne de la Maison Christian Dior, imaginée par l’architecte Peter Marino.
Ainsi que de l’agrandissement de la boutique Giorgio Armani, de l’arrivée de Paco Rabanne et du parfumeur le plus exclusif du monde Henry Jacques.
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Réalisé par Frédéric CORREIA pour le site avenuemontaigneguide.com
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